dimanche 15 août 2010

jeudi 8 juillet 2010

"Je m'appelle John Coffey madame, comme le café sauf que ça s'écrit pas pareil"






"Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d'être seul
comme un moineau sous la pluie.. fatigué d'avoir jamais un ami pour parler, pour
me dire où on va, d'où on vient et pourquoi. Mais surtout je suis fatigué de
voir les hommes se battre les uns les autres, je suis fatigué de toute la peine
et la souffrance que je sens dans le monde.. Il y en a trop"
La ligne verte





mercredi 7 juillet 2010

Ma faute à toi.


"C'est ma faute à toi, toi qu'est trop belle, toi t'es trop belle pour moi.

Et les belles, elles sont cruelles, pour ceux qui les veulent, pour ceux qui les ont pas, pour ceux qui sont tout seul, pour ceux qui ne savent pas, pour ceux qui marchent des heures et qui vont nulle part, pour qui boivent, pour ceux qui ne dorment pas, pour ceux qui chantent, qui chantent, pour ceux qui chantent, qui chantent pour toi."

J'ai vomi dans mes cornflakes..

http://www.youtube.com/watch?v=Ftk4EqUDZr0

Si les enfants veulent tous devenir astronautes, c'est pour se barrer de cette terre où ils devront vivre toute leur vie. Ensuite ils grandissent, oublient la NASA à cause d'un cinq et demie en maths. Ils écoutent du black métal et vomissent la bierre vendue par pack de trente. Ils se haissent eux-mêmes sans trop savoir pourquoi. Le lycée leur apprend les modalités de l'échec, de l'humiliation, de la clope et du suicide. Ceux qui auront leur BAC se ruineront en malibu-coca, puis le soleil éclaire un peu plus leur chemin. Ils voient un peu mieux l'avenir, parce qu'il n'y en a pas. Ils se psychanalysent eux-mêmes en découvrant tout ça, ce n'est peut-être pas seulement de leur faute. Alors on se met à faire de la politique, un autre monde est possible, le changer serait tellement cool. Ils achetent des T-shirts avec des étoiles rouge, et trouvent le mot "révolution" très beau; ça ressemble à révolver mais surtout, à évolution. Ils arrêtent de manger au McDo, refusent d'être français, ne regardent plus la météo; de toute façon demain.. il pleuvra.
Le doute se mèle à leurs tentatives, vaines, forcément; pourquoi refaire le monde, puisqu'il va péter?
Et puis ils se rendent compte que boire une bière fraiche avec une belle brune, c'est pas si mal. Le regard d'une fille vaut mieux qu'un combat perdu d'avance. L'amour pas la guerre, ce genre de conneries. On emmerde une dernière fois la société, puis on revend son poster du Che. Cette fille devient notre femme, la bière fraiche devient notre bide. On s'entasse dans un meublé qu'il faudra payer, un boulot et puis une bagnole, avec l'ouverture centralisée, la clim en option. On économise pour Noël, il y a un peu de soleil à la plage..
On devient gros, moche, aigri; les p'tits cons arrêtent de jouer dans notre pelouse, et on se souvient qu'avant, on avait des projets. On se souvient..
On était jeunes, pleins d'idées, tout ça pour rien.. Parce que maintenant on attend comme tout le monde son abonnement au programme télé.
Alors, avant de mourir, on va voir son petit fils; il veut devenir astronaute..
Deviens-le, c'est ta seule chance.

mardi 6 juillet 2010

Mais tu n'es pas là.


Je commence à m'y habituer à ce trajet en bus quand je rentre de chez toi le soir. Je loupe mon arret de peu presque à chaque fois.. Je pense à autre chose (à toi?)

Je rigolais toujours des pauvres gens qui disaient trouver leur bonheur dans les choses simples, mais aujourd'hui je m'écrase, avec mon sourire collé aux lèvres à chaque fois que je pense à toi. A tes bras autour de moi. A ton souffle dans mon cou. A tes lèvres sur les miennes. A ma main dans tes cheveux. Aux millions d'étoiles dans tes yeux. Et à tous les endroits magiques où tu m'emmènes à chaques fois que tu souris.

Je crois je connaissais pas tout ça. J'ai l'impression de découvrir le monde et tous les endroits merveilleux qu'il cache, quand tu me tiens la main. Un peu comme si t'étais le seul à le connaitre, le Pays des Rêves..

J'arrive même pas à trouver les mots, j'avais tellement plus à écrire quand t'étais pas encore là. Peut-etre que c'est parce que je suis égoiste et que j'ai envie de partager ça avec personne. Ou peut-être parce que tu es tellement beau que les mots ne veulent rien dire. J'en sais rien. Tu me rends dingue.. Mais je trouve ça tellement bien.

Ca me donnerait presque envie d'aller au bout du monde avec toi.

We don't need anything else but love to light the way



Une joyeuse bande d'imbéciles heureux.

UNDERGROUND

Assise sur l'un des sièges faussement confortables du métro, je laisse vagabonder mon esprit, qui se vide peu à peu. J'observe alors les gens, leurs yeux qui regardent sans voir, vides et monotomes. Tous entre les mêmes murs, les pieds sur le même sol, dans le même endroit un peu triste et sombre, mais chacun dans un monde bien (trop?) différent. Comme si une bulle renfermait chacun dans sa propre solitude, au milieu d'une foule presque invisible. Le silence est un peu lourd, mais presque reposant, masqué seulement par le bruit continu et sourd du métro sur les rails.
Je me laisse alors porter par la multitude de pensées qui bouillonnent dans ma tête. Elles vont et se balladent dans mon cerveau au son de la musique, et à la vitesse des différents arrêts, que je vois défiler un peu trop vite, qui deviennent flous et se perdent alors. C'est là que j'ai l'impression que mon cerveau s'arrête, et que je disparait, noyée dans mes songes. C'est toi que je vois le plus dans mes rêves éveillés, et je pense souvent à toi, assise seule dans le métro. Souvent pour ne pas dire trop.
Je me surprend à sourire toute seule quand je revois tous ces moments passés avec toi. J'ai l'impression qu'ils sont tous plus beaux les uns que les autres, mais je les trouve bien trop ephémères. J'ai tellement peur de ne pouvoir jamais en revivre des comme ça.. Et je me dis alors que j'aimerais que tu sois là, assis à côté de moi, que tu me tiennes la main et que tu plonges ta tête dans mes cheveux. J'essaye alors de profiter de mes souvenirs comme s'ils allaient disparaître demain.
Mais la voix dans le métro un peu trop silencieux me tire de mes pensées, remet mon cerveau en marche et je sors, retrouvant la foule de gens qui se regardent sans se voir. Je quitte alors l'ombre et les piétinements pour sentir sur moi un rayon de chaleur.
Il fait beau dehors, et moi je pense à toi, à ton sourire. Le plus beau du monde j'ai l'impression.

On the road again..

Je rêve tout haut d'une petite route droite au milieu de nulle part, avec rien autour, juste une bar un peu minable, le son d'une musique, quelques photos et un sourire. (Le tien?)

Les choses simples qui pourraient me faire oublier rien qu'une seconde ces silences. Tes silences qui me tuent.

lundi 5 juillet 2010

toujours quand tu dors




Alors j'ai sommeil, mais j'veux pas dormir
Alors je veille je sais qu'un jour tu vas partir..
Parce que c'est toujours quand tu dors
Que j'ai envie de te parler,
C'est toujours quand tu dors
Que moi j'dors pas,
Et le bleu du p'tit matin me délivre enfin
Et je fume mon dernier joint
Et c'est déjà demain